Infos Comment réduire l’impact environnemental de la formation d’un futur pilote de ligne ? 

Former des milliers de pilotes chaque année est devenu une priorité pour accompagner la reprise du trafic aérien suite au Covid. Mais cette dynamique pose une question essentielle : à quel coût environnemental ? Alors que les enjeux climatiques deviennent centraux, la formation aéronautique ne peut rester à l’écart des efforts de décarbonation.

Un besoin exponentiel de formation de nouveaux pilotes

Un grand nombre de pilotes professionnels à former dans les prochaines années

Pour l’aviation, le début de la décennie a été marqué par une forte chute de l’activité.  Cependant, depuis 2022, le trafic aérien est à nouveau en croissance et se rapproche petit à petit de son niveau d’avant crise sanitaire. Dans ce contexte, le recrutement de pilotes devient un enjeu stratégique pour les compagnies aériennes. Selon le rapport CAE 2023 intitulé « Prévisions des talents en aviation », le besoin en pilotes à former d’ici à 2032 est de plus de 284 000 pilotes ! Pour les acteurs de l’aviation légère, cette nouvelle conjecture représente une réelle opportunité de croissance, mais aussi une opportunité de transition. 

La formation d’un pilote de ligne est longue et se décompose en plusieurs étapes

Le PPL
La toute première étape est l’obtention du PPL (Private Pilot Licence), cette licence permet de voler à titre privé sur des avions mono-moteurs légers. Elle constitue le socle de toute la formation d’un futur pilote de ligne. Lors de cette formation, le pilote acquiert les bases essentielles du vol, de la navigation, de la gestion du vol et de la sécurité aérienne. 45 heures de vol minimum sont nécessaires à l’obtention de la licence de pilote privé.

Le CPL
Par la suite, le pilote doit obtenir sont CPL (Commercial Pilot Licence). Cette formation d’environ 150-200 heures permet d’accéder au statut de pilote professionnel et autorise l’exercice rémunéré du pilotage. Cette formation comprend le mûrissement du pilote nécessaire pour acquérir l’expérience requise pour la suite de sa formation, le travail en équipage et l’approfondissement du traitement des opérations.

L’IR
Enfin, une qualification vol aux instruments (IR) est indispensable pour pouvoir voler dans des conditions météo dégradées. Elle permet au pilote de voler sans avoir besoin de repères extérieurs en s’appuyant uniquement sur les instruments de vol présents à bord de l’avion. Cette étape constitue environ 50 heures de vol.

L’impact environnemental de la formation est très élevé (41 tonnes /pilote professionnel)

Pour un PPL en avion thermique classique, tel que le DR400, le C152 ou le PA28, les émissions de CO2 représentent 4 050kg de CO2 (45 heures de vol émettant, les émissions de CO2 représentent 4 050kg de CO2 (45heures de vol émettant 90kg de CO2 chacune)

Pour un CPL en TB20, PA28, C172, DA40 ou DA42, les émissions de CO2 représentent 30 000kg de CO2 (200heures de vol émettant 150kg de CO2 chacune)

Pour une formation IR en TB20, PA28, C172, DA40 ou DA42, les émissions de CO2 représentent 7 500kg de CO2 (50 heures de vol émettant 150kg de CO2 chacune)

Objectif : une formation des pilotes 0-émission nette

Avec les nouveaux modes de propulsion, une formation de pilote de ligne avec un impact largement inférieur à celui des pilotes formés actuellement est possible. Plus de 500 pilotes privés en Europe ont déjà choisi de passer leur licence sur avion électrique : découvrez les détails dans notre article: Intégrer le Velis Electro dans la formation PPL : ce qu’il faut savoir

Utiliser l’avion électrique au maximum dans le programme de formation des pilotes

Il existe un avion électrique, le Pipistrel Velis Electro qui est déjà utilisé aujourd’hui pour la formation des futurs pilotes. Cet avion émet environ 90kg de CO2 de moins qu’un avion thermique équivalent par heure de vol. Cet avion bi-place est silencieux, fin et très démonstratif ce qui en fait un excellent avion école. Les élèves peuvent apprendre sur un avion performant dans un environnement calme. Environ 24 heures de vol sur les 45 heures requises pour la formation PPL peuvent être réalisées sur cet avion.  

Proposer des avions thermiques « éco » (à minima 50% moins émetteur de CO2) en complément

Pour la fin de la formation PPL et les vols plus longs, environ 15 heures de vol, il existe aujourd’hui de nouveaux avions, plus légers proposant une motorisation moderne et efficiente : le moteur Rotax. Un moteur Rotax émet environ 45kg de CO2 par heure de vol, c’est 50% de moins que ses équivalents déployés massivement aujourd’hui ! Pour aller plus loin, ces émissions peuvent être compensées grâce à l’association Aero4Good.  

Compenser son solde d’émission de CO2 sous forme de compensation volontaire

Aujourd’hui, les innovations technologiques ne permettent pas de réaliser tous les vols de la formation d’un pilote professionnel en avion électrique. En attendant, la compensation volontaire est devenue monnaie courante dans les entreprises. L’idée d’Aero4Good est de flécher l’argent des émissions de CO2 de l’aérien vers des acteurs de l’aérien pouvant voler en 100% électrique. Le but de cette association est de réduire le coût d’exploitation de l’avion électrique afin de le rendre accessible au plus grand nombre.

L’offre Green Aerolease mixte réduit 72% des émissions

En combinant avion électrique, avion thermique économe et compensation volontaire, l’offre proposée par Green Aerolease permet de réduire jusqu’à 72 % des émissions de CO₂ liées à la formation PPL.


Green Aerolease : accompagner concrètement la transition de la formation aéronautique

Nous aidons les écoles de pilotage et aéroclubs à intégrer facilement ces solutions dans leur programme grace à notre service de location tout compris :

Notre mission : rendre la formation bas carbone accessible, sans compromis sur la qualité pédagogique.


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